Maintenant que de plus en plus d’investisseurs pénètrent l’Europe, le marché belge est aussi particulièrement performant. Il y a eu une tentative de dépasser les 4000 points. 759 points de plus, et la Belgique sera à nouveau cotée au niveau de… et oui, 2007!
L’opinion que le long terme est de bon augure pour vos actions est correcte. Il est néanmoins plus sage d’investir de manière soutenue. Ceci signifie que lorsque les actions atteignent leur niveau de support, vous passerez à une valeur ou un marché différents ou aux liquidités.
Ces derniers mois, j’ai régulièrement parlé d’investir en Europe. C’est un contraste considérable par rapport aux années précédentes. Et c’est logique, car en 2013, le S&P 500 avait déjà dépassé son maximum historique de 2007. L’Europe est à la traine de l’Amérique d’environ 6 ans.
Il y a aussi de plus en plus de personnes qui disent « Je me suis retiré ; c’est devenu trop dangereux pour moi ». Pour un investisseur à court terme actif, c’est une conclusion logique. La première opportunité possible sera la réentrée de l’investisseur, qui sera actif sur le marché pendant un moment. Pour un investisseur à long terme, c’est une grosse décision difficile à prendre. Quand ré-entrez-vous ? Restez-vous sur les liquidités, ou quel est votre investissement alternatif ? Y a-t-il même une alternative digne de considération disponible aujourd’hui ?
Il n’y a jamais eu autant de tensions entre les divers chefs d’état qu’aujourd’hui. La menace d’une nouvelle guerre est réelle. En ce qui concernant la politique, les États-Unis restent un point d’interrogation. Le G7 n’est pas parvenu à l’unanimité et le terrorisme est de plus en plus proche. Les medias affirment que le président Trump a beaucoup appris sur la situation climatique, mais est en confrontation avec les membres du G7. De nombreux investisseurs considèrent que ceci est une raison suffisante pour se retirer…
Le président américain est rentré dans son pays avec un contrat d’armement de plusieurs milliards, et un retrait potentiel du Traité de Paris destiné à assurer la croissance de l’économie américaine : des emplois, des emplois, et encore des emplois. Les marchés financiers aiment entendre ces choses-là, et les marchés à terme américains se sont retrouvés dans le vert une fois de plus dès lundi.
Et il y a plus. Selon l’agence de statistiques Eurostat, les conditions économiques sont au même niveau qu’elles étaient juste avant la crise financière de 2007. Les chiffres actuels aussi bien qu’anticipés se sont considérablement améliorés. Une croissance de 2% est attendue pour l’économie de l’Eurozone – le meilleur taux en 10 ans ! Beaucoup d’investisseurs peuvent considérer que c’est suffisant pour rester…
Il y a toujours des raisons de rester ou non sur le marché boursier. Heureusement, vous pouvez traiter sur une base journalière, et lorsque la tendance se renverse il est toujours temps de vous retirer en toute sécurité.
C’était aussi le cas en 1929… après que le marché ait grimpé de 500% depuis 1921!
De nombreux investisseurs entendent souvent parler du « crash », mais pas de la période de hausse qui l’a précédé. Apres le pic à 390 points, les actions se sont retrouvées dans un marché à la baisse, qui a duré 4 ans..
Seuls les investisseurs qui ont réagi en continu à l’époque et qui se sont retirés une fois que leur action de préférence est tombée en-deçà de son niveau de support ont pris un joli profit… Alors, restez-vous sur le marché, ou en sortez-vous?