Lors de ma contribution précédente « la fête est-elle finie sur la bourse américaine » vous avez pris connaissance de la progression phénoménale depuis 2009. En huit années, l’indice de la bourse des Etats Unis a triplé.
Durant cette même période, la prestation de l’EuroStoxx 600 a évolué d’une moins éclatante façon. La zone de résistance vers 415 points tient ferme depuis 17 ans ! Au cas où le principal indice boursier européen percerait cette zone, nous verrions tous les investisseurs en tendance rentrer dans le marché.
Ce qui précède démontre clairement que l’approche de la crise financière de 2009 a été mieux abordée du côté des Etats Unis qu’en Europe.
Et constatons que la différence avec les USA démontre que ce choix du marché est primordial.
Imaginons disposer de deux indices, regroupant chacun 500 actions. L’un des indices se bonifie de 40% tandis que l’autre de 10%. L’indice évoluant de 40% comptera plus de titres à la hausse et ces titres contribueront à une plus grande hausse de pourcentage que dans le cas de l’indice n’évoluant que de 10%.
En d’autres termes, vous améliorez vos chances de réussite et augmentez votre rendement.
Comparer les évolutions des bourses entre elles se fait le plus facilement du monde à l’aide des graphiques de force relative. Toutes les courbes partent de 100 et vous pouvez voir comment celles-ci divergent au cours du temps. Vous pouvez également voir si les précédents sommets sur ces lignes ont été dépassés ou pas. Pour une analyse fiable, il est de bon conseil de surveiller mensuellement la force relative entre les bourses. Le point de départ se situe idéalement sur le point le plus bas après une chute mondiale des cours. S’il n’y a pas de baisse récente, placez votre graphique sur 3 ou 6 mois.
Au moyen du graphique ci-dessus, vous percevez d’un coup d’œil que les bourses asiatiques performent mieux que la Belgique. Vous constatez que la bourse sud-coréenne néglige la menace du Nord et que la bourse technologique américaine Nasdaq reste dans la locomotive de tête.
J’ai expressément négligé les bourses sud-américaines qui bien que montrant une bonne orientation, restent néanmoins fort sensibles aux taux de change.